Notre webinar du 16 juin dernier abordait les best practices des acteurs qui font bouger les lignes de l’offre de seconde vie omnicanale. En cette occasion et pour partager leurs précieux conseils autour de l’économie circulaire, nous avons réuni les experts Antoine Bagur - cofondateur CircularX, William Ternynck - directeur stratégie et action développement durable Carter-Cash et Matthieu Bonenfant - CMO de la plateforme Woop.
Pour illustrer la dynamique du sujet d’aujourd’hui, découvrons quelques chiffres liés au marché de la seconde main :
Le marché de la seconde vie devrait représenter 86 milliards d’euros en Europe d’ici 2024.
Une croissance 25 fois supérieure à celle de la croissance de l’e-commerce sur les deux années qui viennent.
85% des Européens sont aujourd’hui séduits par cette typologie de produits.
11,8% des produits consommés sont de seconde main.
La Comission Européenne estime à 700.000 emplois en France pour les activités liées à ce pan de l’économie.
Source : Fintech Tripartie.
On comprend donc qu’il existe un véritable engouement pour ces produits de seconde main et donc une réelle opportunité de saisir cette dynamique notamment pour les entreprises.
Antoine Bagur est le cofondateur de CircularX. Cette initiative a été propulsée par le groupe recommerce, un acteur historique en France et en Europe du reconditionnement des produits high-tech.
Fort de son expérience sur les sujets du reconditionnement et de l’occasion, recommerce a voulu créer une nouvelle proposition de valeur qui soit logicielle. CircularX est donc une plateforme SAAS en marque blanche dédiée à la gestion de l’économie circulaire. Elle permet à n’importe quel acteur du marché de porter sa propre offre de rachat, reconditionnement, revente sur des typologies de produits les plus larges possibles.
Concrètement, CircularX permet d’outiller les enseignes pour le pilotage de leur offre de seconde vie.
William Ternynck est le directeur stratégie et action développement durable de Carter-Cash.
Il explique qu’il existe deux motivations pour les clients Carter-Cash :
Soit ils sont conscientisés et souhaitent protéger la planète,
Soit ils le font pour protéger leur porte-monnaie.
Pour Carter-Cash, la motivation du client est la priorité. Cela les a poussés à trouver des solutions accessibles pour ces types de profils clients.
La difficulté majeure dans une activité de seconde vie est le sourcing des matières pour pouvoir valoriser un produit reconditionné . En effet, s’il n’y a pas une masse importante de produits et une certaine valeur technologique au produit, finalement il n’y a pas de possibilité de création de valeur, sauf en étant complètement en décalage avec un produit neuf acheté en Chine ou en Inde notamment.
Par exemple, il est possible de vendre des pneus reconditionnés. Cependant, ce sont des quantités en pénuries. Qui plus est quand on a des phénomènes conjoncturels qui attaquent le pouvoir d’achat des consommateurs, alors on s’aperçoit que le client va retarder son changement de pneu et la capacité de pouvoir régénérer sera perdue. Il y a des phénomènes que l’on ne maîtrise pas qui font que l’on ne peut pas sourcer de manière stable.
- William Ternynck, directeur stratégie et action développement durable de Carter-Cash.
Néanmoins, Carter Cash a travaillé sur le reconditionnement de l’un de ces produits phare : l’huile de moteur. Une bonne filière d’huile usagée qui est aujourd’hui l’une des industries les plus organisées et qui permettent de régénérer ces huiles. Carter Cash a été le sur le marché à la vendre en BtoC.
Les modèles doivent être orientés vers l’usage. Il faut privilégier des filières qui fonctionnent bien en termes de techno et que l’on peut vendre à un prix attractif, inférieur au produit neuf.
Pour écouter le témoignage à propos du cas concret Carter-Cash dans son intégralité, visionnez le replay du webinar.
Découvrons quelques cas concrets d’autres acteurs du marché ayant déployé leur offre de rachat, de reconditionnement ou encore de revente avec CircularX.
Découvrez dans cet extrait de notre webinar, le parcours de reprise de Leroy Merlin. Vous comprendrez également comment et pourquoi CircularX s’appuie sur la logistique et l’expertise de Woop.
Pour écouter les explications d’Antoine Bagur sur le parcours de reprise de Boulanger et Décathlon, vous pouvez visionner le replay dans son intégralité.
Dans l’exemple présent, Woop est intégrée à CircularX. Notre solution DMS Woop prend alors en charge l’orchestration du transport. À la fois au niveau des opérations de collecte, qui est un sujet crucial dans la possibilité d’aller récupérer les produits chez les consommateurs, et également dans l’orchestration du transport et des livraisons du produit de seconde main une fois qu’il aura été reconditionné, réparé ou contrôlé.
La plateforme Woop connecte les enseignes et sociétés ayant un besoin de livraison avec un écosystème d’environ 400 transporteurs variés (locaux, cyclo-logisticiens, etc.) Cela permet à Woop de répondre à tous les besoins de délivrance ominicanaux et d’assurer diverses promesses de livraison.
Analyser les différents modèles possibles et applicables à son entreprise (Cf livre blanc CircularX - Économie Circulaire : Comment se lancer ?)
Intégrer l’ensemble des flux de produits “usagés” pour qu’ils soient traités d’une façon standard et efficace : produits rachetés, retour / rétractation, retour de location, invendus, produits d’exposition
Travailler la circularité des produits via l’interconnexion de 3 piliers: réparation, reconditionnement, location
Identifier et cibler les bons produits
Etc.
Pour découvrir tous les conseils, les réponses de nos experts aux questions posées durant le webinar et davantage de cas concrets, regardez le replay !
Notre plateforme technologique Woop est accessible en Software-as-a-service et ne nécessite aucune installation logicielle sur site.
Pour chaque livraison, la plateforme Woop propose automatiquement différents scénarios de transport en fonction de critères prédéfinis - prix, qualité de service, impact carbone – permettant ainsi d’opter pour la meilleure offre au meilleur tarif, en privilégiant dès que possible la mobilité douce.